Le dio­cèse de Kara rend grâce au Sei­gneur et lance les acti­vi­tés mar­quant les 130 ans de l’enseignement catho­lique dans le sys­tème édu­ca­tif togolais.

Après l’ouverture du jubi­lé sur le plan natio­nal, le 19 novembre der­nier, Evêque, Direc­teurs de l’enseignement catho­lique, nou­veau et anciens, prêtres, ensei­gnants et élèves des écoles catho­liques du dio­cèse se sont réunis autour de l’Autel du Sei­gneur, ce ven­dre­di, 17 mars 202, en la paroisse Cathé­drale saints Pierre et Paul de Kara, pour célé­brer les mer­veilles de Dieu accom­plies dans la vie des citoyens togo­lais par leurs écoles. Ils sont aujourd’hui des dizaines de mil­liers de togo­lais à être for­més par les mis­sions catholiques.

Dans son homé­lie, Mgr Jacques Dan­ka Lon­ga, évêque de Kara et char­gé de l’enseignement catho­lique au sein de la confé­rence des Evêques du Togo, après avoir salué la pré­sence de fidèles chré­tiens à cette célé­bra­tion, a d’abord rele­vé le sens de la pré­sence de l’Eglise dans le sys­tème édu­ca­tif. « La pré­sence de l’é­glise dans l’é­du­ca­tion par l’é­cole est, disait-il, expres­sion de la misé­ri­corde et de l’a­mour de Dieu pour l’homme. L’école catho­lique, en der­nière ana­lyse, jaillit du cœur de Jésus. Elle a sa source pre­mière et ultime en Jésus. Toutes les per­sonnes impli­quées dans l’é­cole catho­lique sont en effet mues par l’a­mour du pro­chain, le désir de faire gran­dir l’autre. L’autre que sont les enfants, l’autre que sont les jeunes, l’a­dulte de demain que nous vou­lons, adulte épa­noui et géné­reux dans le don de lui-même pour les autres en vue de la construc­tion du monde dans lequel il vit et évo­lue. »

Notons que la spé­ci­fi­ci­té de l’éducation catho­lique n’est pas que livresque. Elle englobe la vie et la crois­sance inté­grale de toute la per­sonne humaine en culti­vant dans le cœur des appre­nants des valeurs humaines, cultu­relles, civiques et reli­gieuses. Le Pré­lat, Mgr Jacques Lon­ga, l’a aus­si bien men­tion­né : « Pour que cet enfant, ce jeune, soit l’adulte de demain, tel que nous le vou­lons, il faut qu’au­jourd’­hui, cet enfant, ce jeune se sente aimé, entou­ré d’af­fec­tion, accom­pa­gné par des parents, des édu­ca­teurs qui, en trans­met­tant le savoir et la science cherche à tou­cher son cœur. L’en­fant, le jeune qui se sent aimé, fait de ses études et de l’é­cole un moyen de construc­tion de son ave­nir, et déve­loppe petit à petit tous les germes, toutes les semences d’hu­ma­ni­té jetées en son cœur. »

Il a ensuite remer­cié et salué le dévoue­ment de tous ceux et celles qui ont tra­vaillé dans le sec­teur de l’éducation dans le dio­cèse et qui y tra­vaillent encore pour lui don­ner ses lettres de noblesse. Il s’agit de Mgr Ignace Sam­bar Tal­ké­na, de véné­ré mémoire, les Pères : Gabriel Kal­go­ra, Patrice Lim­deyou, Alain Toma et Atha­nase Béleï, les consa­crés spé­cia­le­ment les frères et sœurs maria­nistes, les sœurs de Ribeau­villé et les frères salé­siens, le per­son­nel ensei­gnant, admi­nis­tra­tif et d’appui.

Pour ter­mi­ner, il a invi­té les élèves à s’exercer au tra­vail bien fait car c’est au prix de sacri­fices et d’effort conti­nues que la réus­site se conquiert.

Après la messe ce fut la céré­mo­nie d’ouverture du jubi­lé dans la salle jubi­lée du Col­lège Adèle. Dans son allo­cu­tion, le Révé­rend Père Atha­nase Béleï, direc­teur actuel de l’enseignement catho­lique, a rap­pe­lé l’histoire de l’école catho­lique au Togo.

Il faut noter que l’école catho­lique au Togo a com­men­cé à Lomé en août ‑sep­tembre 1892 avec l’arrivé à Lomé de deux prêtres, Johannes SCHӒFER et Mathias DIER, et trois Frères : Nor­ber­tus, Johannes et Venan­tuis de la Socié­té du Verbe Divin. Elle s’est ouverte au nord-Togo par les Pères de la Socié­té des Mis­sions Afri­caines (SMA) le 18 juillet 1938.

Il a ter­mi­né son allo­cu­tion en invi­tant le per­son­nel ensei­gnant à un aggior­na­men­to péda­go­gique face aux défis de l’heure et sou­hai­té un appui fort des anciens élèves, aujourd’hui cadres du pays, pour sou­te­nir la poli­tique de l’enseignement catho­lique pour le bon­heur de leurs jeunes frères et sœurs.

Après lui, on sui­vit Madame la repré­sen­tante du Direc­teur Régio­nal de l’Enseignement, Mme Nimon Kémé­ha­lo et du repré­sen­tant du Maire, M.Tchandao Wel­la. Ils ont aus­si salué l’action de l’Eglise dans le sys­tème édu­ca­tif et expri­mé leur dis­po­ni­bi­li­té à l’assister et à l’accompagner pour le bien de toute la nation togolaise.

La céré­mo­nie du lan­ce­ment du jubi­lé s’est ache­vée par l’allumage du flam­beau effec­tué par Mon­sei­gneur Jacques Dan­ka Lon­ga. Il a sou­hai­té que cette flamme soit l’image de l’école catho­lique, lumière du Christ dans le domaine du savoir, de la science et de l’éducation.

Les yeux fixés sur Jésus-Christ entrons dans le com­bat de Dieu. C’est dans cette optique que plus d’une cen­taine d’a­gents pas­to­raux : prêtres, reli­gieux et reli­gieuses, laïcs consa­crés se sont retrou­vés au centre Pas­to­ral Mgr Bak­pes­si, les 23, 24 et 25 février, pour une halte, à tra­vers un exa­men de leur vie à la suite du Christ.

Par­tant du thème, « le jeûne qui me plaît » (Is 58, 6–7), les agents pas­to­raux du dio­cèse de Kara se sont fixés des objec­tifs de sain­te­té dans un jeûne qui plaise à Dieu. C’est ain­si que le pré­di­ca­teur de la recol­lec­tion, Père Jacob NIMDE, direc­teur du Centre de For­ma­tion de Caté­chèse et de Spi­ri­tua­li­té (CFCS) Isi­dore Bakand­ja, a sou­te­nu leur médi­ta­tion en les invi­tant à une pri­va­tion volon­taire des plai­sirs pour retrou­ver l’essentiel de leur choix de vie, Dieu.

Le jeûne, disait-il, a pour but de don­ner faim et soif de Dieu et de sa parole au chré­tien ; l’objectif étant de détour­ner l’attention de tout fidèle des biens éphé­mères afin de mieux se concen­trer sur Dieu et par­faire son inti­mi­té avec lui. Il s’agit d’un repen­tir, d’un retour à Dieu et de la maî­trise de soi, per­met­tant à la chair d’obéir à l’esprit.

Le pré­di­ca­teur, de manière pra­tique, a invi­té les retrai­tants, en ce temps de carême, à redon­ner la place au sacré, à par­ta­ger avec celui qui a faim et soif, à accueillir l’étranger et l’ennemi, à vêtir celui qui est nu et à par­don­ner. En effet la pra­tique du jeûne doit être une œuvre de libé­ra­tion des cœurs qui s’ouvre sur le par­don, la récon­ci­lia­tion. Cela doit se faire res­sen­tir dans les pres­by­tères, les com­mu­nau­tés reli­gieuses et sur les paroisses entre fidèles et pas­teurs. C’est cela le jeûne qui plaît à Dieu.

Après deux jours de recueille­ment, les agents pas­to­raux, requin­qués spi­ri­tuel­le­ment, ont rega­gné leur champ pas­to­ral pour la suite de la mis­sion : imi­ter Jésus et le don­ner au monde.

Qu’ils soient un comme toi et moi, nous sommes uns afin que le monde croie.

C’est dans ce leit­mo­tiv que les prêtres du dio­cèse de Kara se sont retrou­vés à la paroisse Notre Dame de Fati­ma de Niam­tou­gou, pour leur habi­tuelle ren­contre, dénom­mée Fra­ter­ni­té. A cette réunion, trois sujets prin­ci­paux ont mar­qué leur assise : le bilan de l’Assemblée Géné­rale tenue dans le dio­cèse d’Aného, la situa­tion et les réflexions sur la pen­sion vieillesse des prêtres du Togo et une com­mu­ni­ca­tion sur le guide pas­to­ral pour le minis­tère et la vie des prêtres au Togo don­née en trois points : le minis­tère pas­to­ral, un devoir pour le prêtre et un droit pour les fidèles, la ques­tion des trans­ferts et des nomi­na­tions puis les organes dio­cé­sains d’accompagnement du prêtre. Rap­pe­lons que ces ren­contres de fra­ter­ni­té dio­cé­saine se tiennent tri­mes­triel­le­ment et de manière rota­tive sur les paroisses. Ce sont des occa­sions de visite, de retrou­vailles et d’échange entre pas­teurs en vue de ren­for­cer leur com­mu­nion au tour du Christ et s’encourager pour une meilleure pastorale.

Le conseil pres­by­té­ral de Soko­dé a accueilli aujourd’hui, 15 février 2023, celui du dio­cèse de Kara pour une visite d’amitié et de tra­vail. Cette réunion a été pré­si­dée par Mgr Marie Céles­tin GAOUA, Evêque de Soko­dé, en pré­sence de Mgr Jacques Dan­ka LONGA, Evêque de Kara sur le thème « le pro­ces­sus d’élaboration d’un plan stratégique ».

La com­mu­ni­ca­tion a été faite, suc­ces­si­ve­ment, par six (06) prêtres. Ces der­niers ont fait res­sor­tir l’important d’un plan stra­té­gique dans l’organisation pas­to­rale et la ges­tion des ins­ti­tu­tions du dio­cèse. Celui-ci consiste à :

• Un diag­nos­tic des forces, oppor­tu­ni­tés, fai­blesses et menaces
• Une vali­da­tion du diag­nos­tic et l’élaboration des axes stratégiques
• Une éla­bo­ra­tion du docu­ment pro­vi­soire du plan stratégiques
• Un ate­lier de vali­da­tion du plan stratégique.

Les confé­rences ont aus­si men­tion­né qu’avant un plan stra­té­gique, il impor­tant de défi­nir sa vision, éta­blir un chro­no­gramme et mettre en place d’un comi­té de pilotage.

Pour le dio­cèse de Soko­dé, l’idée d’élaborer un plan est née d’une ren­contre faite à Lomé avec le CRS (Cotho­lic Relive Ser­vice) dont mis­sion est d’ai­der les per­sonnes dému­nies et défa­vo­ri­sées à l’é­tran­ger, tra­vaillant dans l’es­prit de la doc­trine sociale catho­lique pour pro­mou­voir le carac­tère sacré de la vie humaine et la digni­té de la per­sonne humaine. Au cours de cette ren­contre, l’on avait insis­té sur la néces­si­té pour un dio­cèse de se défi­nir, dans le temps, un plan clair de sa ges­tion pour la réus­site de sa mission.

La ren­contre de par­tage d’expérience a pris fin dans une ambiance convi­viale par une agape.

Dans l’ac­com­plis­se­ment de sa charge pas­to­rale, l’E­vêque du dio­cèse de Kara, Mgr Jacques Dan­ka LONGA a ren­du visite à la paroisse Nati­vi­té du Sei­gneur de Pés­sa­ré du dimanche, 15 jan­vier au lun­di, 16 jan­vier 2023. Les deux acti­vi­tés prin­ci­pales de cette visite ont été l’administration des sacre­ments de bap­tême et de confir­ma­tion puis la prise connais­sance de la vie et de l’évolution de la paroisse à tra­vers les ren­contres des dif­fé­rentes enti­tés for­mant et/ou vivant sur le ter­ri­toire de la paroisse et la visite des dif­fé­rentes cha­pelles de la paroisse.

Dans son homé­lie du dimanche, Mon­sei­gneur l’Evêque a rap­pe­lé aux parents néo­phytes la néces­si­té pour le chré­tien de témoi­gner de sa foi dans la socié­té en étant bon, aimable, sérieux et cour­tois en menant une vie de cha­ri­té. Il a aus­si invi­té l’u­nique can­di­dat au sacre­ment de confir­ma­tion et par rico­chet tous les jeunes de la paroisse à évi­ter la tri­che­rie sous toutes ses formes.

A tous les fidèles, il les a invi­tés à affer­mir leur vie foi, car celle-ci est à la base de toutes choses. Elle élar­git les fron­tières du cœur et de l’esprit et fait de tout chré­tien un citoyen du ciel. Pour finir il a rap­pe­lé aux parents leurs res­pon­sa­bi­li­tés qui sont d’éduquer et d’aider leurs enfants à gran­dir dans la foi et dans le Christ par une vie de témoi­gnage. Car, dit-il l’enfant ne fait que ce que font ses parents.

Outre la célé­bra­tion du dimanche, les autres jours ont consis­té en des ren­contres et/ou des tour­nées dans les sta­tions secon­daires Saint Monique de Pes­sa­ré-Pouh, Agba­ra­da, Sainte Cathe­rine d’Alexandrie de Son­dé et Notre Dame de Lourdes de Tcha­dé. Notons que la visite pas­to­rale est une des formes, par laquelle l’Évêque main­tien des contacts per­son­nels avec le cler­gé et avec les autres membres du peuple de Dieu. C’est une occa­sion pour ravi­ver les éner­gies des arti­sans de l’Évangile, pour les louer, pour les encou­ra­ger et les récon­for­ter ; c’est aus­si une occa­sion pour invi­ter tous les fidèles à un renou­veau de leur vie chré­tienne et à une action apos­to­lique plus intense. La visite lui per­met en outre d’évaluer l’efficacité des struc­tures et des moyens des­ti­nés à la vie pas­to­rale, se ren­dant compte des cir­cons­tances et des dif­fi­cul­tés du tra­vail de l’évangélisation, pour pou­voir mieux déter­mi­ner les prio­ri­tés et les moyens d’une pas­to­rale orga­nique. Elle donne aus­si la pos­si­bi­li­té au plus grand nombre de ren­con­trer l’évêque.

Le dio­cèse de Kara se dote d’un centre de tra­duc­tion pour la pro­mo­tion de l’Evangile en langues locales. L’inauguration a été faite par son excel­lence Mgr Jacques Dan­ka LONGA, Evêque de Kara, entou­ré de son vicaire géné­ral, le R.P. Aris­tide KAGNOUGA, du vicaire épis­co­pal char­gé de la vie consa­crée, le R.P. Salo­mon BOULIWA et d’une qua­ran­taine de prêtres, ce same­di 11 février 2023 en la fête de notre Dame de Lourdes. Il s’agit d’une mai­son ini­tia­le­ment offerte par les moines d’Agbang au Père Raphaël ADJOLA, de véné­ré mémoire, pour ser­vir de cadre de tra­vail de tra­duc­tion biblique et litur­gique. Cette mai­son a été réno­vée, agran­die pour ser­vir à la même cause.

Désor­mais sous la hou­lette du Révé­rend Père Atha­nase Esso­hou­na­mon­dom BELEÏ, ce centre ser­vi­ra de cadre pour coor­don­ner et pro­mou­voir les ini­tia­tives de tra­duc­tions dans les dif­fé­rentes aires lin­guis­tiques, favo­ri­ser l’apostolat bibliques dans le dio­cèse, coor­don­ner et pro­mou­voir les ini­tia­tives dans le domaine de la culture et de l’inculturation, veiller l’orthodoxie de la foi en tenant compte du génie de nos cultures et de nos langues et encou­ra­ger les réflexions et recherches théologiques.

Rap­pe­lons qu’avant la céré­mo­nie d’inauguration, une messe a été célé­brée en l’église Sainte Famille de Kara-Don­goyo. Au cette eucha­ris­tie, le direc­teur du centre, le Père Atha­nase BELEÏ a été offi­ciel­le­ment ins­ti­tué. Mon­sei­gneur l’Evêque a rap­pe­lé au Père direc­teur du centre que le centre e tra­duc­tion est l’expression de la foi du peuple. Il lui a expres­sé­ment deman­dé de compte sur Dieu et sur sa grâce en se fai­sant petit pour que lui soit ouvert les tré­sors du cœur de Dieu. Il l’a aus­si invi­té a don­né vie et rayon­ne­ment au centre. Fai­sant en sorte, disait Mgr l’évêque, que toutes per­sonnes qui fran­chi le seuil de ce centre soit enva­hit par la pré­sence l’Esprit Saint ».

La céré­mo­nie d’institution et d’inauguration a pris fin vers douze heures (12HH0) dans une ambiance d’action de grâce.