DIEU EST LE SAUVEUR ET DU CORPS ET DE L’ÂME

« Relève-toi et va : ta foi t’a sau­vé. »

Relève-toi et va, ta foi t’a sau­vé. C’est Jésus qui s’adresse à l’unique des dix lépreux gué­ris, qui est reve­nu sur ses pas vers LUI. Pour­quoi ce lépreux, l’unique, est-il reve­nu sur ses pas ? N’a‑t-il pas été satis­fait ? Mais si ! puisqu’il a reçu ce qu’il deman­dait : être puri­fié de sa lèpre.

Cet unique se trouve être un sama­ri­tain, un non-juif. Au-delà de ce qu’il cher­chait, dési­rait, le sama­ri­tain porte son atten­tion sur la per­sonne qui l’a gué­ri. La per­sonne de Jésus l’interpelle, l’attire.

Relève-toi et va, ta foi t’a sau­vé. Ce sama­ri­tain est pas­sé de la puri­fi­ca­tion phy­sique de son être au don de la foi. Il est pas­sé de la recherche de la simple gué­ri­son mira­cu­leuse à l’attachement à l’auteur du miracle c’est-à-dire la per­sonne de Jésus.

Relève-toi et va, ta foi t’a sau­vé. Le sama­ri­tain cher­chait la gué­ri­son de son corps il se trouve intro­duit dans celle de son âme ; il se trouve être intro­duit dans la sphère du salut. De la gué­ri­son phy­sique à la gué­ri­son spi­ri­tuelle ; de la recherche des choses qui passent à celles qui demeurent pour toujours.

« Amen, amen, je vous le dis : vous me cher­chez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez man­gé de ces pains et que vous avez été ras­sa­siés. Tra­vaillez non pas pour la nour­ri­ture qui se perd, mais pour la nour­ri­ture qui demeure jusque dans la vie éter­nelle, celle que vous don­ne­ra le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a mar­qué de son sceau. » (Jn 6, 26–27)

« J’ai deman­dé une chose au Sei­gneur, la seule que je cherche : + habi­ter la mai­son du Sei­gneur tous les jours de ma vie, pour admi­rer le Sei­gneur dans sa beau­té et m’at­ta­cher à son temple. » (Ps 26, 4).

JE PRIE POUR VOUS. MERCI DE PRIER POUR MOI.

+ Jacques Dan­ka LONGA
Evêque de Kara

Nos récentes Publications