Mgr Jacques ANYILUNDA, évêque émé­rite de Dapaong, mer­ci d’avoir fait le dépla­ce­ment de Kara. Votre par­ti­ci­pa­tion à cette messe jubi­laire est signe non seule­ment d’amitié et de fra­ter­ni­té mais aus­si et sur­tout expres­sion de votre sens d’Eglise et de votre proxi­mi­té spi­ri­tuelle vis-à-vis du P. KALGORA Gabriel et du dio­cèse de Kara, dont vous êtes natif.

Père Romain BOTTA, père abbé du monas­tère de l’Incarnation d’Agbang, un jubi­lé en cache un autre. Mer­ci d’avoir tenu à par­ta­ger la joie de ce jour avec nous. 50 ans d’ordination sacer­do­tale pour le jubi­laire, jubi­lé d’or, 40 ans d’existence du monas­tère de l’Incarnation d’Agbang, jubi­lé d’émeraude. Heu­reux jubi­lé à vous et à tous vos frères, ceux encore pèle­rins d’Espérance sur cette et ceux qui nous ont déjà pré­cé­dés vers la mai­son du PERE. Le 6 août pro­chain nous aurons l’occasion d’élever la coupe du Sei­gneur en invo­quant son nom pour tous ses bienfaits.

Un jubi­lé en cache un autre disais-je. Les sœurs de la Pro­vi­dence de S. Paul sont dans leur année jubi­laire depuis leur der­nier cha­pitre, jubi­lé d’or. Le 4 octobre 2025 ce sera l’apothéose. Saint, fécond et fruc­tueux jubi­lé à vous, mes sœurs.

Un jubi­lé en cache un autre. Le 26 juillet 1980 notre frère Lucien Pré-Ewaou N’ADJATA rece­vait l’imposition des mains et l’onction d’huile sainte qui fai­saient de lui, prêtre de Jésus Christ. Le dimanche 3 août 2025, à la paroisse Sainte Maria Goret­ti pré­ci­sé­ment à Kagnis­si, son lieu d’origine, il aura l’occasion de rendre grâce pour ces années de grâces et de béné­dic­tions. Que Dieu renou­velle en vous ses dons, père.

Mes­sieurs les ministres, votre par­ti­ci­pa­tion à cette eucha­ris­tie est l’expression non seule­ment des liens forts entre vous et l’élu du jour, père Gabriel KALGORA mais aus­si signe et expres­sion de votre foi, mani­fes­ta­tion de ce que vous êtes et demeu­rez, FILS ET FILLES de Dieu et de l’Eglise. Mer­ci pour votre accom­pa­gne­ment et votre sou­tien. S. Paul, dans sa pre­mière lettre aux Corin­thiens écrit : « Cha­cun reçoit le don de mani­fes­ter l’Esprit en vue du bien de tous » (1 Co 12, 7). Cha­cun de nous, là où il se trouve, est et doit se sen­tir inves­ti par Dieu d’une mis­sion, celle de ser­vir les autres, cher­chant le bien de tous, au nom même des dons qu’il a reçu de Dieu. Que Dieu vous donne les forces et les grâces dont vous avez besoin.

Chers tous, vous com­pre­nez que la liste des per­sonnes ou caté­go­ries de per­sonnes, reste encore longue, très longue. Que tous et cha­cun se sente remer­cié et accueilli par le Sei­gneur dans cette célé­bra­tion. Que cha­cun soit béni et sanc­ti­fié dans le sang de Jésus. Oui que l’eau et le sang pré­cieux jaillis­sant du Cœur Sacré de Jésus irriguent, inondent et enva­hissent l’histoire, l’âme, le cœur et la vie de tous et de chacun.

Et vous père Gabriel KALGORA,

Heu­reux et saint jubi­lé ! De vos 50 années de ser­vice dis­cret, humble et sans trop de bruit autour de vous, le sec­teur d’Atchamgbadè, avec les sta­tions secon­daires de Koud­jou­ka­da, de Djam­dè et de Bèbè­da, ont été des lieux où votre cœur de pas­teur trans­pa­rais­sait, homme au milieu des hommes pour leur mon­trer Dieu et le che­min qui mène à Lui.

Il faut sou­li­gner aus­si l’annonce de la parole de Dieu au-delà des fron­tières du dio­cèse via vos émis­sions appré­ciées à Radio Kara et votre ser­vice de cor­res­pon­dant de Radio Vati­can, Ren­dez-vous avec l’Afrique, cela pen­dant au moins 20ans.

Si ces deux volets évo­qués semblent être suf­fi­sants, le tableau serait par­tiel si l’on s’arrêtait là. Oui pour que ce tableau soit moins par­tiel moins insuf­fi­sant il faut évo­quer le FOYER Charles Lwan­ga. Là, au milieu des jeunes vous avez été un exemple pour eux, un accom­pa­gna­teur, humain et spi­ri­tuel, atten­tif et sou­cieux de leur réus­site. Votre his­toire, le déploie­ment d’une bonne par­tie de votre minis­tère et de votre vie, de votre ser­vice de Dieu, de l’Église et des hommes res­tent for­te­ment et inti­mé­ment liés au Foyer Charles Lwan­ga avec, en son CENTRE comme en un SOMMET, la cha­pelle. Cette cha­pelle du foyer est témoin des mer­veilles de Dieu dans la vie et l’histoire de beau­coup de per­sonnes. Il semble qu’une dimen­sion impor­tante de votre minis­tère man­que­rait si l’on pas­sait sous silence le minis­tère de la déli­vrance auquel vous vous êtes sen­ti appe­lé, minis­tère que vous avez vécu dans un esprit de foi et d’Eglise, il semble que ce minis­tère exer­cé dans la dis­cré­tion vous est pris le meilleur de votre temps. Et c’est là il me semble que Dieu vous a le plus fait com­prendre le CŒUR de l’homme. Ce minis­tère évi­dem­ment a une grande impor­tance car, il a pour objec­tif d’aider les per­sonnes à faire toute la place à Dieu dans leur cœur et dans leur vie. Prê­cher, bap­ti­ser, confir­mer, nour­rir de l’eucharistie, bénir le mariage, ordon­ner des prêtres, ame­ner les hommes et les femmes à consa­crer leur vie et leur per­sonne au Sei­gneur c’est bon, c’est louable. Mais tout cela doit être fait et vécu dans le sou­ci de faire en sorte que chaque fidèle vive des rela­tions per­son­nelles et intimes, vraies et sin­cères avec la TRINITE SAINTE. Cela s’appelle CONVERSION PASTORALE à l’ère de la nou­velle évan­gé­li­sa­tion qui consiste en une nou­velle ardeur, de nou­velles méthodes et de nou­velles expression.

Mer­ci père Gabriel pour ce par­cours riche et édifiant.

Que vos jours, vos mois et vos années à venir soient encore plus beaux, saints et sanctifiants.

+ Jacques Dan­ka LONGA

Evêque de Kara