« Elle lui don­ne­ra le nom d’Emmanuel » Is 7, 14. Tel est le thème qui a réunis toutes les per­sonnes consa­crées au dio­cèse de Kara (Prêtres, reli­gieux et reli­gieuses) au centre Mon­sei­gneur Bak­pes­si, un cadre qui res­pire une atmo­sphère de silence et dont le pay­sage invite à la prière. Ain­si, pen­dant trois jours, ils se sont pré­pa­rés à entrer dans le temps de l’avent qui est un temps fort de l’année litur­gique com­men­çant et qui conduit à la grande célé­bra­tion de nati­vi­té du Sei­gneur : l’Emmanuel.

Pour aider les retrai­tants à mieux se pré­pa­rer, à créer un cadre favo­rable et à don­ner une réponse imma­nente et effi­cace de l’a­mour de Dieu, le pré­di­ca­teur, le Père Georges KOEVI, curé de la paroisse Saint Jean Bos­co de Kara-sud, à les invi­ter à l’exercice de la bonne mort, la mort à eux-mêmes en met­tant fin à tout ce qui fait obs­tacle à leur voca­tion, à leur mission.

Comme le roi Acaz invi­té, par le pro­phète Isaïe, à aban­don­ner son ini­tia­tive de faire alliance avec le roi d’Assyrie pour com­battre ses enne­mis, le pré­di­ca­teur a exhor­té ses pairs à faire alliance avec le Sei­gneur, à comp­ter sur le Sei­gneur car il est tou­jours là, il est avec eux comme un roc. Voi­ci que la Vierge est enceinte, elle enfan­te­ra un fils, qu’elle appel­le­ra Emma­nuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). Les retrai­tants sont invi­tés à la foi et à la confiance en Dieu dans leur mis­sion. C’est dans la foi et la per­sé­vé­rance qu’ils auront la vie.

C’est en pre­nant appui seule­ment et uni­que­ment sur Dieu qu’ils seront capables d’accueillir l’Emmanuel, Dieu qui est et qui vient. Après les entre­tiens qui les ont éveillés et inter­pe­lés, ils ont été invi­tés à ren­con­trer le Sei­gneur dans le sacre­ment de récon­ci­lia­tion et de la péni­tence. Etaient pré­sents à ce temps de res­sour­ce­ment 120 retrai­tants, prêtres, reli­gieux-reli­gieuses et laïques consacrées.